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Ayant vu en Corse sa santé décliner, Milcendeau retourne en Vendée et met un terme à ses voyages à l’étranger. La mère Pajot et Philomène deviennent ses modèles favoris. À la Société nationale des beaux-arts, il présente six peintures dont cinq de Corse et des Paysans de Seine-et-Oise.
À la Société nationale des beaux-arts, il expose cinq peintures vendéennes dont ses premiers paysages peints à l’huile : Chaumières et le Marais de Soullans acheté par l’État.
Milcendeau effectue de nombreux voyages et d’incessants allers-retours à Croix-de-Vie, La Ferté, Nantes, Paris. Il participe en mars à l’exposition des Amis des Arts à Nantes. À la Société nationale des beaux-arts, il expose six gouaches. En début d’année à Soullans, il loue tous les jours des modèles ainsi que les services de Jeannot et du père Besseau régulièrement. Léon, le frère cadet, décède, des suites d’une tuberculose, le 23 décembre à l’hôtel-Dieu de Nantes.
Il participe à la Société nationale des beaux-arts. La galerie Druet lui consacre une nouvelle exposition, et c’est Arsène Alexandre, inspecteur général des beaux-arts, qui rédige la préface du catalogue.
Il se réfugie en Vendée jusqu’à la fin de 1917. Les commandes se raréfient en raison des évènements, il n’y a plus de Salon annuel.
Il se lie d’amitié avec Donatien Roy de Nantes. Il bénéficie d’une exposition individuelle à Nantes, à la galerie de l’Amateur, mais les amateurs nantais s’intéressent peu à son œuvre.
Il peint le marais inondé. Il fait l’objet d’un achat de deux tableaux pour le musée de Nantes dont son Autoportrait , aujourd’hui déposé au musée de Soullans.
Malade, il part au Pays basque à Cambo-les-Bains et Saint-Jean-Pied-de-Port pour tenter de se refaire une santé.
Il renoue avec les salons de la Société nationale des beaux-arts. En mars, il retourne en Vendée et prépare l’exposition « Les peintres d’Armor ».
Le 1er avril, épuisé il décède au Bois-Durand.
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